mercredi 29 décembre 2010

Initiation à la roue de médecine


stage d’initiation

à

La roue de médecine amérindienne

et à la roue celtique de l'année




«... il est important de se relier aux rythmes et aux cycles de la terre. Tant que nous n’aurons pas compris à nouveau notre lien avec les cycles lunaires, les saisons, les éléments et l’ensemble de la vie, nous ne pourrons transmuter la pollution environnementale. L’harmonie avec les cycles de la terre et les forces de la nature est essentielle, car la déconnexion et le manque d’harmonie créent la maladie.»

Sandra Ingerman Médecine pour la Terre


La Roue de Médecine est une sorte de cercle sacré aux interprétations multiples autour duquel nous voyageons durant notre vie et qui contient les principes d’un remarquable système de développement personnel, qui amène celui qui y est initié à se reconnecter à son environnement et à retrouver un équilibre sur tous les plans, que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel.


Programme du stage

initiation au chamanisme

les éléments

les 4 grandes voies

les 12 lunes

animaux, végétaux et minéraux totems

trouver sa place sur la roue de médecine et découvrir les possibilités de développement personnel

ateliers pratiques variés et travail dans la nature si le temps le permet.

Dates

2011

samedi : 12 mars, 11 juin, 10 septembre, 3 décembre

horaires

9h-16h

Lieux

région lausannoise

Coût

300 Frs (à l’inscription)

(il n’est pas possible de ne participer qu’à un samedi, l’inscription vaut pour les 4 samedi)


renseignements et inscriptions à

isabelle@terre-mere.ch

La roue de la médecine




















La Roue de Médecine


Une vision

La Roue de Médecine Amérindienne telle que présentée par ces deux auteurs de référence, Kenneth Meadows dans Médecine de la Terre et Sun Baer dans La roue de la médecine, une astrologie de la Terre Mère s’inscrit dans le courant néo-chamanique. Elle n’est pas une pratique renvoyant à un lointain passé qui aurait évolué jusqu’à nos jours. Elle n’est pas non plus pratiquée par tous les peuples premiers.

Pour Meadows, la roue de médecine est «l’esprit des enseignements de la médecine de la Terre, préservés oralement de génération en génération». Pour Sun Bear, elle est «le fruit d’une vision». Ces enseignements, que l’on peut qualifier de base de l’astrologie amérindienne, furent retranscrits sous la forme de cette roue, pour qu’ils «reprennent vie, à un Age où il deviendrait à nouveau possible de les mettre en pratique, dans un monde où la Terre elle-même serait en grande souffrance et parmi des gens qui ne seraient pas nécessairement des descendants d’Amérindiens ( Meadows p.14)


La Roue de Médecine serait donc une carte du monde contenant la quintessence des enseignements spirituels liés à la Terre-Mère ainsi qu’une boussole dans un monde qui a perdu ses repères.


Le cercle











mandala tibétain






Stonehenge

art aborigène (Australie)





La roue a pour forme le cercle. Le cercle fut considéré dans de nombreuses cultures à des époques différentes comme un contenant qui représentait l’univers. les Amérindiens l’appellent «Wakan-Tanka , le Grand Tout qui contient l’intégralité des choses existantes»

La roue peut être considérée comme un cercle sacré aux interprétations multiples autour duquel nous voyageons durant notre vie. En le parcourant et méditant à chaque étape, il amène celui qui y est initié à se reconnecter à son environnement et à retrouver un équilibre sur les plans physique et spirituel. Dans ce sens, la roue peut être utilisée comme un remarquable outil de développement personnel.



Médecine

La signification du terme «Médecine» est assez éloignée de l’emploi que nous en faisons dans nos cultures occidentales. La «Médecine» des Amérindiens, « est une énergie, une force vitale, inhérente à la Nature » (p.14).Voyager autour de la Roue de Médecine, c’est s’engager de tout son corps, de tout son mental, de toutes ses émotions et toute son âme dans une aventure de résonance avec les énergies et vibrations de notre Terre. «Médecine» signifie aussi « pouvoir» dans la terminologie des Amérindiens et le «pouvoir» c’est la « connaissance». C’est pourquoi Kenneth Meadows définit la Roue de Médecine comme « le Cercle de la Connaissance qui nous confère un pouvoir sur notre vie».




Renaissance des enseignements de la Terre


Il fut un temps de l’histoire de l’humanité, où les enseignements spirituels liés à la Terre et à ses cycles étaient communs à travers le monde. Les répressions et les divisions qui suivirent firent pratiquement disparaître ces enseignements en Europe et amenèrent les Femmes et Hommes Médecine d’ailleurs à entrer dans une forme de clandestinité. Si nous nous tournons aujourd’hui vers les peuples natifs amérindiens pour renouer avec ces enseignements, c’est que ces peuples ont su le mieux préserver leurs traditions et ainsi sauvegarder un patrimoine commun à l’humanité entière.

Notre monde s’est égaré dans des voies d’expérimentation très éloignées de sa nature originelle. Il est devenu urgent de renouer avec nos origines, pour rétablir l’équilibre humain, spirituel, politique et écologique.

La Roue de Médecine est une digne héritière de ces anciens enseignements spirituels. Les étudier et les vivre concrètement, peut permettre à l’homme contemporain, en mal de liens et d’appartenance, de se reconnecter à sa source première, à son état de fils et filles de la Terre. C’est peut-être la plus belle chose qu’enseigne la Roue de Médecine: retrouver notre équilibre en renouant notre lien à la Terre. Retrouver cet état, peut être la clé d’une guérison et d’un avenir possible pour nous-mêmes mais aussi pour notre Terre parce que nous, hommes, animaux, minéraux et végétaux sommes tous reliés les uns aux autres dans un équilibre subtil et harmonieux. Retrouver cette harmonie, apportera la sérénité, valorisera la diversité et la différence, tout en privilégiant l’égalité, parce que toute chose vivante sur cette Terre a le même droit à la vie.

Se réapprorier cet enseignement, c’est se poser la question aujourd’hui de comment «je marche sur la terre», version amérindienne de «comment je vis ma vie» à tous les échelons du plus intime à l’engagement dans le collectif.



Les Fondements de la Roue


Pour intégrer les enseignements de la Roue de Médecine, je dois réapprendre à vivre et ressentir les rythmes de la Terre et à me connecter aux cycles quotidiens et annuels du soleil et de la lune. Je dois rechercher dans mes mémoires ancestrales cette capacité à m’orienter et à me relier aux puissantes énergies des directions cardinales, appelées aussi lesQuatre Vents.

La structure de base de la roue est simple. Je peux la fabriquer moi-même à l’intérieur ou en pleine nature avec quelques cailloux. Je peux l’emporter avec moi en voyage et l’utiliser pour méditer aux moments clés du cycle de l’année ou lors de rituels en groupe.

La base est une croix à quatre branches qui représentent les quatre points cardinaux, l’Est à droite, le Sud en bas, l’Ouest à gauche et le Nord en haut. A l’intersection de ces branches, au centre il y a la Source de toute création mais aussi ma propre conscience individuelle. Pour me déplacer autour de la roue, je me place au centre et tourne dans la direction des aiguilles d’une montre, en commençant à l’Est.


EST

L’Est correspond au lever du soleil, à l’aube et par extension, au printemps et à la petite enfance. Il faut la puissance de rayonnement extraordinaire du soleil pour faire naître le jour et réchauffer la terre. C’est pour cette raison que le feu est l’élément associé à cette direction. La lumière apporte illumination, vision et clarté sur le monde qui reprend vie chaque matin. Quand je médite tourné en direction de l’Est, je peux intégrer en moi son énergie particulière. Quand je traverse en pleine conscience la saison du printemps, il m’est permis d’ expérimenter cette lumière revenue. Elle me permet d’avoir une vision d’ensemble, pour planifier un nouveau cycle et entamer de nouveaux projets, de nouvelles créations. L’Est, c’est aussi l’enfant qui découvre ce qui l’entoure, qui apprend à voir, à entendre et à ressentir. L’enfant à besoin de chaleur humaine et de lumière pour guider ses premiers pas dans ce monde. On peut comprendre alors pourquoi les Amérindiens, qui cherchaient dans leur environnement des formes pour personnifier le caractère insaisissable des forces et énergies de la nature, ont attribué le totem de l’aigle à cette direction. Cet oiseau qui vole si haut qu’il peut toucher le soleil, est le symbole de la vision et la clarté nécessaires pour faire naître de nouveaux projets et une nouvelle vie.





SUD














En me tournant vers le Sud, je suis à midi de mon voyage sur la roue, quand le soleil est au zénith et par extension en été et à l’adolescence de ma vie. En méditant sur le soleil au zénith, je prends conscience de la confiance et de l’enthousiasme de chaque être vivant en la Vie, en sa croissance et son devenir.

A ce moment de l’année, la nature entière croît et s’épanouit avec confiance en ses propres forces et dans un don total d’elle-même.

En traversant le sud et l’été, je peux apprendre de la croissance, de la confiance en soi, de la générosité du coeur. C’est en été que je peux voir s’enraciner, prendre forme, se réaliser et fructifier mes visions du printemps. La nature m’offre tous ses fruits et me permet de développer mes sens. J’observe, je sens, je cueille, je goûte et je remercie pour tous ces cadeaux que m’offre ma Mère la Terre et je les reçois comme un don d’Amour inconditionnel. Chaque végétal a besoin d’eau pour germer et croître et chaque organisme vivant est constitué principalement d’eau. C’est la puissance élémentaire de l’eau qui est associée à la direction du Sud. Cette source de vie associée au soleil est semblable à l’amour humain qui permet à l’enfant de s’épanouir harmonieusement. Elle véhicule non seulement la vie mais toutes nos émotions. En méditant en direction du sud, je peux apprendre à mieux ressentir mon environnement immédiat, à mieux respecter ses valeurs pour y vivre en harmonie.


OUEST


Je me tourne ensuite vers l’Ouest, où le soleil se couche. L’Ouest correspond par extension au crépuscule et à l’automne. C’est le moment de la journée où la lumière décline et le moment de l’année où les jours raccourcissent. C’est aussi le moment de la vie, où l’Homme arrive à sa pleine maturité. En traversant l’automne, la période de croissance est finie, je peux m’arrêter et faire un bilan de ce qui a été récolté et engrangé. C’est le moment d’ évaluer le travail accompli. C’est une période de ralentissement et d’introspection au cours de laquelle j’évalue de mes récoltes ce qui peut être conservé ou consolidé et ce qui doit être transformé dans mes actes et mes pensées pour que mes récoltes soient de meilleure qualité, quand la période du renouveau reviendra. La terre est l’ élément associé à l’Est. Cet élément de stabilité, d’abondance et de prospérité est bien le reflet de ce moment de plénitude de l’année et de la vie où l’Homme expérimente ce qu’il a gagné grâce à son travail. C’est aussi en automne que tout retourne à la terre pour y être transformé pour renaître à nouveau dans un nouveau cycle. A cette époque, beaucoup d’animaux se préparent à s’enterrer pour la saison qui vient et préparent leurs provisions pour tenir jusqu’au printemps.On peut comprendre la raison pour laquelle le totemde cette direction est le grizzli. Cet ours solitaire semble ruminer. Il prépare son hibernation, il analyse, fait des réserves, calcule ce dont il aura besoin pour passer l’hiver. Je peux intégrer ces qualités et évaluer mes actes et mes idées passés avant une longue période de repos. Je peux devenir mon propre guérisseur et acquérir un meilleure connaissance de moi-même en analysant la qualité de mes propres récoltes.

NORD

J’achève mon voyage en haut de la roue au Nord. Le Nord est associé à la nuit, et par extension à l’hiver à la vieillesse. C’est une période de repos forcé de la terre où le froid et le manque de lumière empêchent toute croissance et tout travail dehors. Mais c’est aussi au coeur de cette obscurité que germent déjà, sous la neige et le gel, dans la tiédeur de la terre, les graines qui vont pousser au printemps. C’est une période de l’année et de ma vie où je me recueille, où je me tapis à l’intérieur, je médite et me purifie. Les grands vents froids de l’hiver balaient la terre, nettoient et font mourir ce qui n’a plus raison d’être. Je peux apprendre en méditant dans cette direction à développer ma vie intérieure, à explorer les tréfonds de mon âme et acquérir la sagesse. Mais c’est aussi au début de l’hiver, au solstice, que la lumière reprend le dessus sur l’obscurité et que le germe du renouveau se fait sentir. Et je comprends la raison pour laquelle, cette période de l’année et de la vie où il faut mourir pour renaître à soi-même mais aussi donner sa vie pour permettre à la vie de continuer, est associée au bison pour les amérindiens. Le bison était un animal sacré parce qu’à lui seul en offrant sa chair, sa peau et ses os il pouvait faire vivre une communauté. Ils l’utilisaient entièrement non seulement pour se nourrir mais pour fabriquer leurs vêtements, leurs tipis et leurs outils.



Les quatre animaux: l’aigle, le coyote, le grizzli et le bison sont appelés Esprits Gardiens des quatre directions.









Les équinoxes et solstices


Après avoir fait un premier tour de la Roue, je peux maintenant la compléter par quatre autres branches qui marqueraient le début de chacune des saisons. Je commencerai par l’équinoxe de printemps le 21 mars, jour ou le jour et la nuit sont de longueur égale. Puis je place une autre branche pour le solstice d’été le 21 juin, le jour le plus long de l’année. J’ajoute l’équinoxe d’automne le 21 septembre et le solstice d’hiver le 21 décembre, la nuit la plus longue de l’année. Ces jours étaient aussi célébrés dans les traditions pré-chrétiennes de notre Europe celte et on assiste à un renouveau de ces rituels liés au cycles saisonniers de la terre.


Les lunes


En me replaçant au milieu de ma roue, et observant le ciel de nuit, je pourrai observer les cycles de la lune. Je découvrirai qu’il y a une période de sept jours où elle est presque invisible. Puis après une période de croissance de sept jours, elle va être pleine quelques jours avant de décroître sur sept jours environ. Je réaliserai que ce cycle est la base du mois de notre calendrier et je pourrai compter le nombre de cycles sur l’année et les retranscrire sur ma roue. Ils sont au nombre de douze et je peux les représenter par douze segments. Il y a trois lunes, donc trois segments par saison. Chaque lune représente un aspect de l’énergie de la direction cardinale dans laquelle elle se trouve. Chaque lune a aussi son élément propre. Pour me relier à la force lunaire et pour sentir l’influence qu’elle exerce sur moi et sur tout ce qui est vivant sur terre, je vais observer les différents aspects de la nature à ce moment particulier, être à l’écoute de ses manifestations; la lumière, les températures, les vents, la végétation, les sons, la qualité, l’aspect, les propriétés de ce qui croît, de ce qui peut être récolté, consommé. Cette observation va m’amener à redécouvrir l’importance de la diversité. Je vais redécouvrir que même le plus petit organisme vivant est en lien avec les énergies du cosmos, a un sens et un droit à la vie. A chacune des lunes, les Amérindiens ont attribué un totem minéral, végétal et animal, des symboles qui représentent les caractéristiques propre à chacune des périodes. Chaque être vivant hérite à sa naissance de la force élémentaires, de la façon d’être et d’agir propre à la lune dans laquelle il vient au monde.


Un outil de développement personnel



Ce qu’il y a de fascinant en tournant autour de cette Roue de Médecine c’est la possibilité qu’elle offre de dépasser l’idée que les énergies à l’oeuvre à notre naissance nous retiendraient enfermés dans des comportements déterminés et non négociables . Il n’y a rien de déterminé dans la Roue de Médecine. En tournant, en suivant les rythmes et les cycles de la terre, je visite chacune des forces à l’oeuvre, m’en imprègne, apprends d’elle et essaie de l’ intégrer. Et ce faisant, à chaque passage, au fil des étapes, des mois et des années, je progresse, je m’enrichis, j’évolue, je développe ma conscience, je retrouve un équilibre, en même temps que je renoue avec ce lien perdu à ma Terre-Mère, avec mes origines et mes racines.

En embarquant pour un voyage autour de la Roue de Médecine, on prend donc bien un billet pour un périple initiatique à travers le cosmos, les mystères de la vie, la science de la Terre et l’histoire de l’Homme. Voyager sur la roue, c’est découvrir des niveaux d’interprétations multiples et complexes qui passent de l’individuel au transpersonnel, du quotidien à l’infini.


terre-mere été 2010

(2011, initiation au chamanisme et à la "roue de médecine", cf www.terre-mere.ch)


vendredi 17 décembre 2010

Les douze nuits sacrées














Un encens pour le solstice d'hiver.
Dans la tradition celte on pratiquait des rituels de purification au moment du solstice d'hiver.
A cette date un changement s'opère dans le cycle cosmique de la terre. Du point de vue de la nature, l'année commence au solstice quand s'achève la nuit la plus longue et le jour le plus court. Le soleil va remonter, les forces de la lumière ont vaincu et les journées rallongent.

Selon la tradition, douze nuits sont nécessaires pour nous habituer, laisser derrière nous l'an révolu et se préparer à celui qui vient. Cette tradition n'a pas perdu de sa force avec le christianisme où les douze nuits sont célébrées encore de nos jours dans les Alpes Suisse, Allemagne et Autriche entre Noël et le jour des Rois.



Rituel:
Pendant les six premières nuits, nous pouvons revivre en pensée les douze mois passés et se purifier avec les fumigations de tout ce qui s'est passé, se débarrasser de ce qui est trop lourd ou n'a plus lieu d'être. Pendant les six nuits suivantes, nous pouvons nous ouvrir à l'année qui vient et laisser la fumée de la fumigation élever au ciel les souhaits, les visions pour l'année qui vient.

Le bouquet d'herbes utilisé pour cette fumigation est encore une tradition en Allemagne du sud. Il est constitué d'environ neuf à quinze herbes médicinales cueillies pendant l'été est mises à sécher avant d'être attachées en bouquet. Pour les fumigations, il est mélangé à un peu d'oliban. On brûle également ce mélange de plantes pour accélérer les guérisons.
Quelques unes des herbes de ce bouquet sont des herbes du temps. Elles pouvaient agir sur les changements climatiques ou quelques brins jetés dans une cheminée protégeaient la maison de la foudre. Cette tradition remonte à l'époque lointaine des chamans en Europe du Nord. Les druides avaient aussi le pouvoir d'influer sur le temps.

Les herbes du bouquet:
armoise, verveine, feuilles de sauge, fleurs de molène, mélisse, millepertuis, grande aulnée, achillée, menthe, fleurs de camomille.

Source: Suzanne Fischer-Rizzi Le guide de l'encens

terre-mere décembre 2010

vendredi 26 novembre 2010

Cercle de tambours du solstice d'hiver

Mardi 21 décembre à 18h30. Région lausannoise.
Cercle de tambours ouvert à tous.
Fêter Yule, la première pleine lune d'hiver et le retour de la lumière, décoration d' un sapin dans la nature, chants, tambours et rituel.
Si vous souhaitez participer à cet événement, envoyez-moi un message!
terre-mere décembre 2010

Cercle de Lune

PROCHAINE LUNE: dimanche 5 décembre à 18heures

Chères Soeurs des Nouvelles Lunes.
Quel plaisir d'être de nouveau parmi vous pour cette dernière lune d'automne!

Dans l'obscurité de ces nuits qui nous amènent vers l'hiver, nous apprenons à ne pas avoir peur de nos propres saisons intérieures. Brillant comme la flamme d'une des nombreuses bougies que nous allumons pour nous réchauffer le coeur et l'âme au cours des longues soirées d'automne, tout au fond de nous, scintille un trésor, la graine qui porte toutes nos potentialités.
Cette graine déjà porteuse du rêve de l'année à venir, germera au long de l'hiver pour éclore et fleurir au printemps et offrir ses fruits l'été prochain.

Dédions cette graine à la femme-déesse en nous et à la réconciliation avec notre Grand-Mère Lune. Allons à la rencontre des Inanna, Ishtar, Astarté, Hathor, Aphrodite, Athena, Marie, Pte San Win (Femme-Bison-Blanc) et toutes leurs soeurs d'ici et d'ailleurs et leurs descendantes et ressentons comment elles vivent en nous.

Au programme:

Un nouvel encens à tester, "l'encens de la Déesse Mère", l'habituelle prière de la femme, un voyage en lien avec les archétypes féminins, faire connaissance avec l'huile essentielle d'épinette noire, une des plantes totem de la prochaine lune.
Merci de venir en jupe ou robe à la prochaine lune et les suivantes.

J'amène du vin chaud, une tisane et un petit cadeau de Saint Nicolas pour mes soeurs présentes. Je vous laisse le soin d'improviser le reste.
A très bientôt.
Terre-Mere
Aux nouvelles femmes qui souhaitent se joindre à nous, vous êtes les bienvenues. Laissez-moi un message et je vous enverrai l'itinéraire et autres modalités pratiques.