22 septembre 2010
Induire : conduire, mener quelqu’un à une action, à un comportement.
Pour induire un état, on fait appel à quelque chose d’extérieur à soi, et l’état que nous allons atteindre, ou l’action que nous allons poser, sera dépendant de l’outil proposé.
C’est à l’opposé d’un retour à soi : les problèmes que nous gérons aujourd’hui sont déjà le résultat de ce que nous avons reçu du monde extérieur. En fait, cela nous maintient finalement éloigné de notre espace intérieur et rend notre présence et nos capacités superflues, même si sur l’instant on ressent un certain confort ou un mieux être. Cela s’insère simplement dans notre monde.
L’important est de se réveiller et de faire face, de renouer avec soi, et d’apprendre à gérer notre quotidien. Cela peut sembler moins distrayant, moins exalté, mais les paradis artificiels ne nous rendrons pas notre connexion personnelle, notre vie, nos capacités à changer les choses, à agir suivant ce qui nous anime. Nous devons trouver le courage et la force de nous poser et de nous donner toutes nos chances de vivre en accord et en harmonie avec nous-mêmes et parmi les autres.
Le détachement, c’est déjà arrêter les illusions pour revenir à soi.
Texte de Sophie Colas proposé par Virginie
PEnsée du 25/09/10
Nous sommes nombreux à avoir reçu une éducation « classique », c'est-à-dire que les parents avaient toute autorité et que leurs décisions, justes ou pas, ne pouvaient être contestées. Ils étaient le reflet de la société, telle qu’ils la percevaient, ce lieu où nous allions devoir apprendre à vivre, à survivre.
Nous avons pris l’habitude de nous taire, ou de réagir plus ou moins spontanément, parfois avec dérision, parfois avec violence, sans aborder réellement le cœur du problème, sans percevoir une fin possible. Nous nous sommes entraînés à y trouver (plus ou moins) de confort. Nous nous sommes adaptés.
Mais il y a cette sensation que quelque chose ne va pas.
C’est par ce type d’éducation que nous apprenons à tenir et pas à lâcher. Nous faisons des tentatives pour vivre davantage selon nous-mêmes, pour vivre d’autres choses, trouver du repos, nous nous investissons dans diverses entreprises, ou nous rêvons, mais sans dépasser les limites définies par l’éducation et l’autorité, par les bases. Le danger est alors de rediriger notre besoin d’appartenance et de sécurité vers d’autres sources : travail, famille que nous constituons, croyances diverses, en poursuivant cependant toujours le même but : appartenir, être défini par l’environnement.
Pourtant, nombre de parents se sont battus pour nous offrir autre chose, pour que nous osions vivre davantage selon nous-mêmes. Pour que nous osions vivre autre chose. Ils se font du souci, mais n’ont pas la solution. D’autres ont abandonné tout espoir et transmettent encore qu’il faut s’adapter et abandonner ses rêves afin de ne pas être blessé. Faire avec, au mieux.
Il est bon pour tous que chacun apprenne à se dépasser. Pour cela, il est important de remettre ce qui ne va pas en question, d’apprendre à vivre autrement, concrètement. Se donner sa chance et s’y tenir.
Il nous appartient de changer les choses.
texte de Sophie Colas, proposé par Virginie
Pensée du 4 octobre 2010
Lorsque nous faisons ce parcours de retour à soi en conscience, on réalise qu’on se sent bien dans sa peau, mais que « la peau ne se sent pas bien » !
C’est pourquoi nous évitons parfois de nous questionner, pour ne pas remettre en question un bien être que nous commençons a ressentir, pourtant ce bien être est ce qui va permettre la guérison de ce qui est encore en souffrance.
L’énergie est donc positive, elle va vers un mieux être global, et c’est ce qui va nous soutenir, et alléger l’effort
texte de Sophie Colas, proposé par Virginie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire