vendredi 22 octobre 2010
extractions chamaniques
dimanche 17 octobre 2010
Chamanisme de chez nous
The Song of the Nine Sacred Herbs
Ce «chant» vieil-anglais est issu d’un recueil de recettes médico-magiques du XIe siècle appelé «Lacnunga. »
Merci à lune.le-sidh pour la traduction en français. Je me suis permise de compléter les traductions de plantes manquantes.
« Les Neuf Plantes »,
- Or, ces neuf plantes agissent contre les neuf que la gloire a chassés,contre les neuf poisons et contre les neuf miasmes,contre le poison rouge, contre le poison (…) ?,contre le poison blanc, contre le poison violet,contre le poison jaune, contre le poison vert,contre le poison ténébreux, contre le poison bleu,contre le poison brun, contre le poison pourpre,contre les cloques de serpent, contre les cloques d’eau,contre les cloques d’épine, contre les cloques de chardon,contre les cloques de glace, contre les cloques de poison,si l’air apporte quelque poison venu de l’Estou venu du Nord, ou venu du sud
ou venu de l’Ouest pour s’en prendre à la race humaine.
De l’armoise, du plantain ouvert à l’Est, de la cressonnette, du pied de coq, de la camomille, de l’ortie, de la pomme sauvage, du thym, du fenouil, du savon rance. Réduis les plantes en poudre, mélange avec le savon et la pulpe de la pomme. Fais une pâte avec de l’eau et de la cendre. Prends du fenouil, fais-le bouillir dans la pâte et baigne (le tout) dans un mélange d’oeufs au moment d’appliquer l’onguent, avant et après. Chante ce chant sur chacune des plantes trois fois avant de les préparer, et sur la pomme aussi. Chante le même chant dans la bouche de l’homme, et dans les deux oreilles, et autour de la blessure avant d’appliquer l’onguent.
samedi 16 octobre 2010
Le frêne, arbre du jour
Recette du thé des centenaires
Il nous faut :
-des feuilles de frêne [sèches],
-des feuilles de cassis [sèches],
-du miel.
Avant tout, effectuons le mélange frêne/cassis selon les proportions suivantes : 1 volume de cassis pour 5 volumes de frêne.
Ce mélange étant fait, infusons une petite poignée pour ½ litre d’eau pendant 15 mn.
Filtrons, sucrons.
A consommer chaud en hiver, glacé en été, comme le thé !
Cette boisson est un excellent dépuratif, le sang est ainsi débarrassé de ses toxines.
A préconiser en cure longue.
Nouvelles sources:
Northern Tradition Shamanism Herbal
Scott Cunningham, Encyclopédie des herbes magiques
terre-mere octobre 2010
La roue de la médecine
La Roue de Médecine
Une vision
La Roue de Médecine Amérindienne telle que présentée par ces deux auteurs de référence, Kenneth Meadows dans Médecine de la Terre et Sun Baer dans La roue de la médecine, une astrologie de la Terre Mère s’inscrit dans le courant néo-chamanique. Elle n’est pas une pratique renvoyant à un lointain passé qui aurait évolué jusqu’à nos jours. Elle n’est pas non plus pratiquée par tous les peuples premiers.
Pour Meadows, la roue de médecine est «l’esprit des enseignements de la médecine de la Terre, préservés oralement de génération en génération». Pour Sun Bear, elle est «le fruit d’une vision». Ces enseignements, que l’on peut qualifier de base de l’astrologie amérindienne, furent retranscrits sous la forme de cette roue, pour qu’ils «reprennent vie, à un Age où il deviendrait à nouveau possible de les mettre en pratique, dans un monde où la Terre elle-même serait en grande souffrance et parmi des gens qui ne seraient pas nécessairement des descendants d’Amérindiens ( Meadows p.14)
La Roue de Médecine serait donc une carte du monde contenant la quintessence des enseignements spirituels liés à la Terre-Mère ainsi qu’une boussole dans un monde qui a perdu ses repères.
Le cercle
Stonehenge
art aborigène (Australie)
La roue a pour forme le cercle. Le cercle fut considéré dans de nombreuses cultures à des époques différentes comme un contenant qui représentait l’univers. les Amérindiens l’appellent «Wakan-Tanka , le Grand Tout qui contient l’intégralité des choses existantes»
La roue peut être considérée comme un cercle sacré aux interprétations multiples autour duquel nous voyageons durant notre vie. En le parcourant et méditant à chaque étape, il amène celui qui y est initié à se reconnecter à son environnement et à retrouver un équilibre sur les plans physique et spirituel. Dans ce sens, la roue peut être utilisée comme un remarquable outil de développement personnel.
La signification du terme «Médecine» est assez éloignée de l’emploi que nous en faisons dans nos cultures occidentales. La «Médecine» des Amérindiens, « est une énergie, une force vitale, inhérente à la Nature » (p.14). Voyager autour de la Roue de Médecine, c’est s’engager de tout son corps, de tout son mental, de toutes ses émotions et toute son âme dans une aventure de résonance avec les énergies et vibrations de notre Terre. «Médecine» signifie aussi « pouvoir» dans la terminologie des Amérindiens et le «pouvoir» c’est la « connaissance». C’est pourquoi Kenneth Meadows définit la Roue de Médecine comme « le Cercle de la Connaissance qui nous confère un pouvoir sur notre vie».
Renaissance des enseignements de la Terre
Notre monde s’est égaré dans des voies d’expérimentation très éloignées de sa nature originelle. Il est devenu urgent de renouer avec nos origines, pour rétablir l’équilibre humain, spirituel, politique et écologique.
La Roue de Médecine est une digne héritière de ces anciens enseignements spirituels. Les étudier et les vivre concrètement, peut permettre à l’homme contemporain, en mal de liens et d’appartenance, de se reconnecter à sa source première, à son état de fils et filles de la Terre. C’est peut-être la plus belle chose qu’enseigne la Roue de Médecine: retrouver notre équilibre en renouant notre lien à la Terre. Retrouver cet état, peut être la clé d’une guérison et d’un avenir possible pour nous-mêmes mais aussi pour notre Terre parce que nous, hommes, animaux, minéraux et végétaux sommes tous reliés les uns aux autres dans un équilibre subtil et harmonieux. Retrouver cette harmonie, apportera la sérénité, valorisera la diversité et la différence, tout en privilégiant l’égalité, parce que toute chose vivante sur cette Terre a le même droit à la vie.
Se réapprorier cet enseignement, c’est se poser la question aujourd’hui de comment «je marche sur la terre», version amérindienne de «comment je vis ma vie» à tous les échelons du plus intime à l’engagement dans le collectif.
Les Fondements de la Roue
La structure de base de la roue est simple. Je peux la fabriquer moi-même à l’intérieur ou en pleine nature avec quelques cailloux. Je peux l’emporter avec moi en voyage et l’utiliser pour méditer aux moments clés du cycle de l’année ou lors de rituels en groupe.
La base est une croix à quatre branches qui représentent les quatre points cardinaux, l’Est à droite, le Sud en bas, l’Ouest à gauche et le Nord en haut. A l’intersection de ces branches, au centre il y a la Source de toute création mais aussi ma propre conscience individuelle. Pour me déplacer autour de la roue, je me place au centre et tourne dans la direction des aiguilles d’une montre, en commençant à l’Est.
EST
SUD
En me tournant vers le Sud, je suis à midi de mon voyage sur la roue, quand le soleil est au zénith et par extension en été et à l’adolescence de ma vie. En méditant sur le soleil au zénith, je prends conscience de la confiance et de l’enthousiasme de chaque être vivant en la Vie, en sa croissance et son devenir.
A ce moment de l’année, la nature entière croît et s’épanouit avec confiance en ses propres forces et dans un don total d’elle-même.
En traversant le sud et l’été, je peux apprendre de la croissance, de la confiance en soi, de la générosité du coeur. C’est en été que je peux voir s’enraciner, prendre forme, se réaliser et fructifier mes visions du printemps. La nature m’offre tous ses fruits et me permet de développer mes sens. J’observe, je sens, je cueille, je goûte et je remercie pour tous ces cadeaux que m’offre ma Mère la Terre et je les reçois comme un don d’Amour inconditionnel. Chaque végétal a besoin d’eau pour germer et croître et chaque organisme vivant est constitué principalement d’eau. C’est la puissance élémentaire de l’eau qui est associée à la direction du Sud. Cette source de vie associée au soleil est semblable à l’amour humain qui permet à l’enfant de s’épanouir harmonieusement. Elle véhicule non seulement la vie mais toutes nos émotions. En méditant en direction du sud, je peux apprendre à mieux ressentir mon environnement immédiat, à mieux respecter ses valeurs pour y vivre en harmonie.
OUEST
NORD
Les quatre animaux: l’aigle, le coyote, le grizzli et le bison sont appelés Esprits Gardiens des quatre directions.
Les équinoxes et solstices
Après avoir fait un premier tour de la Roue, je peux maintenant la compléter par quatre autres branches qui marqueraient le début de chacune des saisons. Je commencerai par l’équinoxe de printemps le 21 mars, jour ou le jour et la nuit sont de longueur égale. Puis je place une autre branche pour le solstice d’été le 21 juin, le jour le plus long de l’année. J’ajoute l’équinoxe d’automne le 21 septembre et le solstice d’hiver le 21 décembre, la nuit la plus longue de l’année. Ces jours étaient aussi célébrés dans les traditions pré-chrétiennes de notre Europe celte et on assiste à un renouveau de ces rituels liés au cycles saisonniers de la terre.
Les lunes
Un outil de développement personnel
Ce qu’il y a de fascinant en tournant autour de cette Roue de Médecine c’est la possibilité qu’elle offre de dépasser l’idée que les énergies à l’oeuvre à notre naissance nous retiendraient enfermés dans des comportements déterminés et non négociables . Il n’y a rien de déterminé dans la Roue de Médecine. En tournant, en suivant les rythmes et les cycles de la terre, je visite chacune des forces à l’oeuvre, m’en imprègne, apprends d’elle et essaie de l’ intégrer. Et ce faisant, à chaque passage, au fil des étapes, des mois et des années, je progresse, je m’enrichis, j’évolue, je développe ma conscience, je retrouve un équilibre, en même temps que je renoue avec ce lien perdu à ma Terre-Mère, avec mes origines et mes racines.
En embarquant pour un voyage autour de la Roue de Médecine, on prend donc bien un billet pour un périple initiatique à travers le cosmos, les mystères de la vie, la science de la Terre et l’histoire de l’Homme. Voyager sur la roue, c’est découvrir des niveaux d’interprétations multiples et complexes qui passent de l’individuel au transpersonnel, du quotidien à l’infini.
terre-mere été 2010
(2011, initiation au chamanisme et à la "roue de médecine", cf www.terre-mere.ch)
mercredi 13 octobre 2010
La pensée du jour
22 septembre 2010
Induire : conduire, mener quelqu’un à une action, à un comportement.
Pour induire un état, on fait appel à quelque chose d’extérieur à soi, et l’état que nous allons atteindre, ou l’action que nous allons poser, sera dépendant de l’outil proposé.
C’est à l’opposé d’un retour à soi : les problèmes que nous gérons aujourd’hui sont déjà le résultat de ce que nous avons reçu du monde extérieur. En fait, cela nous maintient finalement éloigné de notre espace intérieur et rend notre présence et nos capacités superflues, même si sur l’instant on ressent un certain confort ou un mieux être. Cela s’insère simplement dans notre monde.
L’important est de se réveiller et de faire face, de renouer avec soi, et d’apprendre à gérer notre quotidien. Cela peut sembler moins distrayant, moins exalté, mais les paradis artificiels ne nous rendrons pas notre connexion personnelle, notre vie, nos capacités à changer les choses, à agir suivant ce qui nous anime. Nous devons trouver le courage et la force de nous poser et de nous donner toutes nos chances de vivre en accord et en harmonie avec nous-mêmes et parmi les autres.
Le détachement, c’est déjà arrêter les illusions pour revenir à soi.
Texte de Sophie Colas proposé par Virginie
PEnsée du 25/09/10
Nous sommes nombreux à avoir reçu une éducation « classique », c'est-à-dire que les parents avaient toute autorité et que leurs décisions, justes ou pas, ne pouvaient être contestées. Ils étaient le reflet de la société, telle qu’ils la percevaient, ce lieu où nous allions devoir apprendre à vivre, à survivre.
Nous avons pris l’habitude de nous taire, ou de réagir plus ou moins spontanément, parfois avec dérision, parfois avec violence, sans aborder réellement le cœur du problème, sans percevoir une fin possible. Nous nous sommes entraînés à y trouver (plus ou moins) de confort. Nous nous sommes adaptés.
Mais il y a cette sensation que quelque chose ne va pas.
C’est par ce type d’éducation que nous apprenons à tenir et pas à lâcher. Nous faisons des tentatives pour vivre davantage selon nous-mêmes, pour vivre d’autres choses, trouver du repos, nous nous investissons dans diverses entreprises, ou nous rêvons, mais sans dépasser les limites définies par l’éducation et l’autorité, par les bases. Le danger est alors de rediriger notre besoin d’appartenance et de sécurité vers d’autres sources : travail, famille que nous constituons, croyances diverses, en poursuivant cependant toujours le même but : appartenir, être défini par l’environnement.
Pourtant, nombre de parents se sont battus pour nous offrir autre chose, pour que nous osions vivre davantage selon nous-mêmes. Pour que nous osions vivre autre chose. Ils se font du souci, mais n’ont pas la solution. D’autres ont abandonné tout espoir et transmettent encore qu’il faut s’adapter et abandonner ses rêves afin de ne pas être blessé. Faire avec, au mieux.
Il est bon pour tous que chacun apprenne à se dépasser. Pour cela, il est important de remettre ce qui ne va pas en question, d’apprendre à vivre autrement, concrètement. Se donner sa chance et s’y tenir.
Il nous appartient de changer les choses.
texte de Sophie Colas, proposé par Virginie
Pensée du 4 octobre 2010
Lorsque nous faisons ce parcours de retour à soi en conscience, on réalise qu’on se sent bien dans sa peau, mais que « la peau ne se sent pas bien » !
C’est pourquoi nous évitons parfois de nous questionner, pour ne pas remettre en question un bien être que nous commençons a ressentir, pourtant ce bien être est ce qui va permettre la guérison de ce qui est encore en souffrance.
L’énergie est donc positive, elle va vers un mieux être global, et c’est ce qui va nous soutenir, et alléger l’effort
texte de Sophie Colas, proposé par Virginie